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samedi 30 août 2008








Cette parole indicible
Que tu t’évertues pourtant à extraire
De la roche la plus dure en toi,
Usée aux torches du silence,

Epousant ses veines
Le front posé contre son front.

Et tu creuses impassible
Vers les racines du ciel.

Tu déchiffres un à un
Les papillons de l’ombre
Jouant à la marelle
Sur l’estampe du cœur ;

L’âme en filigrane,
Guettant le moindre souffle
Qui signalerait la faille,

L’abîme
Où pourrait s’engouffrer la voix,

Le murmure tout au fond
Guidant ta main
Vers une clarté plus sûre.







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