Ah ! Si tu savais te promener
Avec aisance dans la forêt des mots,
Attentif aux moindres chants d’oiseaux,
S’il te suffisait de choisir l’ocre
Ou le gris ou le rouge ou le feu,
Sur la palette des couleurs,
Si le ciel n’avait pour toi aucun secret,
Qu’il s’embrase dans l’océan des blés
Ou bien qu’il tienne en laisse les nuages,
Si tu reconnaissais entre tous
L’encens qui monte d’un vieux livre,
Le soleil épars sur la page,
Les tâches de rousseur de la joie,
Le poème naîtrait de cet abandon même
Tu lâcherais les rênes,
Sûr d’un visage étoilant l’absence,
Lumière visible tout au long du chemin.
Avec aisance dans la forêt des mots,
Attentif aux moindres chants d’oiseaux,
S’il te suffisait de choisir l’ocre
Ou le gris ou le rouge ou le feu,
Sur la palette des couleurs,
Si le ciel n’avait pour toi aucun secret,
Qu’il s’embrase dans l’océan des blés
Ou bien qu’il tienne en laisse les nuages,
Si tu reconnaissais entre tous
L’encens qui monte d’un vieux livre,
Le soleil épars sur la page,
Les tâches de rousseur de la joie,
Le poème naîtrait de cet abandon même
Tu lâcherais les rênes,
Sûr d’un visage étoilant l’absence,
Lumière visible tout au long du chemin.
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