La Bretagne ne fut terre sacrée
Que pour ceux-là qui la quittèrent.
Il faut avoir pleuré longtemps ses morts
Pour les retrouver un jour,
Dans le vol simple d’une aigrette
Le fil ténu du Poème.
C’est vers tous ceux qui portent,
Rose écarlate fichée au cœur,
Leur pays de sel, de lumière,
Que l’écriture t’emporte.
Il faut bien être d’un sol, d’une terre
Pour sentir battre en soi
Les pulsations de l’univers.
Que pour ceux-là qui la quittèrent.
Il faut avoir pleuré longtemps ses morts
Pour les retrouver un jour,
Dans le vol simple d’une aigrette
Le fil ténu du Poème.
C’est vers tous ceux qui portent,
Rose écarlate fichée au cœur,
Leur pays de sel, de lumière,
Que l’écriture t’emporte.
Il faut bien être d’un sol, d’une terre
Pour sentir battre en soi
Les pulsations de l’univers.
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