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lundi 1 septembre 2008








Qu’un amour te précède
Comment pouvais-tu en douter,

Tourmenté par l’ombre de toi-même,
Comment pouvais-tu l'oublier ?

Mais l’inclinaison du ciel
Vers ton feuillage,
Le vent sur ton épaule lourde,

Cette grande arche étoilée,
La nuit sans un murmure
Pour t'apprivoiser,

L’eau bienfaisante des saisons,
Et ces bruissements d’ailes,
Et la douceur des nids !

Que fallait-il pour que le chant t’atteigne,
Et cette vie qui partout exultait ?










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