Tu découvres pas à pas
Que les jours ne rajoutent rien aux jours
S’ils ne simplifient pas la vie !
Que tu aurais beau durer mille ans,
Tu ne serais pas plus près pour autant
De Celui que ton cœur cherche ?
Tu apprends à entrer
Dans cette préférence
Pour le son juste et pur.
Que de voix en toi à faire taire,
Que de bruits à éclaircir,
Avant que tu n'entendes peut-être un jour
Jusqu’à la cime
Le frémissement d'un brin d'herbe
Que les jours ne rajoutent rien aux jours
S’ils ne simplifient pas la vie !
Que tu aurais beau durer mille ans,
Tu ne serais pas plus près pour autant
De Celui que ton cœur cherche ?
Tu apprends à entrer
Dans cette préférence
Pour le son juste et pur.
Que de voix en toi à faire taire,
Que de bruits à éclaircir,
Avant que tu n'entendes peut-être un jour
Jusqu’à la cime
Le frémissement d'un brin d'herbe
ou d'une feuille
Effleurant tes racines !
Effleurant tes racines !
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