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lundi 20 octobre 2008









L’œuvre à écrire,
Voilà qu’elle se présente
Dépouillée devant toi.

Tout est plus silencieux
Depuis que tu laisses le monde
A son mystère.

Le village de ton enfance
T’apparaît neuf dans la lumière
Avec ses maisons sans âges
Ses paysans tournant le dos au temps,

Ses branches bruissant d’oiseaux,
Effeuillées de larmes.

C’est le premier jour de la semaine
Et tu ouvres les yeux,
Tu laisses la parole
Frayer seule en toi son chemin.





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