Aucun vent ne souffle
Et pourtant
Tout tremble
Jusqu'à l'arbre -
On ne sait pourquoi.
GUILLEVIC
Au fil des saisons
Tu laisses chanter la sève
A sa plus haute précision.
Tu cherches l’enroulement des sons,
La fugue retenue,
La note la plus juste.
Tu te tiens silencieux
Comme un vieux moine tout occupé
Aux noces qu’il célèbre.
Tu laisses le vent
Désirer en toi
La force qui le fonde.
Tu veilles jalousement
A la nuit dont tu nais.
Tu laisses chanter la sève
A sa plus haute précision.
Tu cherches l’enroulement des sons,
La fugue retenue,
La note la plus juste.
Tu te tiens silencieux
Comme un vieux moine tout occupé
Aux noces qu’il célèbre.
Tu laisses le vent
Désirer en toi
La force qui le fonde.
Tu veilles jalousement
A la nuit dont tu nais.
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