Traduire

dimanche 19 octobre 2008





Aucun vent ne souffle
Et pourtant

Tout tremble
Jusqu'à l'arbre -

On ne sait pourquoi.


GUILLEVIC







Au fil des saisons
Tu laisses chanter la sève
A sa plus haute précision.

Tu cherches l’enroulement des sons,
La fugue retenue,
La note la plus juste.

Tu te tiens silencieux
Comme un vieux moine tout occupé
Aux noces qu’il célèbre.

Tu laisses le vent
Désirer en toi
La force qui le fonde.

Tu veilles jalousement
A la nuit dont tu nais.





.

Aucun commentaire:

[URL=http://www.compteur.fr][IMG]https://www.compteur.fr/6s/1/6057.gif[/IMG][/URL]