Ce que l'Amour a de plus doux, ce sont ses violences;
son abîme insondable est sa forme la plus belle;
se perdre en lui, c'est atteindre le but;
être affamé de lui, c'est se nourrir et se délecter;
l'inquiétude d'amour est un état sûr;
sa blessure la plus grave est un baume souverain;
languir de lui est notre vigueur;
c'est en séclipsant qu'il se fait découvrir;
s'il fait souffrir, il donne pure santé;
s'il se cache, il nous dévoile ses secrets;
c'est en se refusant qu'il se livre;
il est sans rime ni raison et c'est sa poésie...
Hadewijch D'Anvers
Celui toujours à nos côtés
Dont le corps s’est changé
En notre pain
Et le sang en notre vin
Nous l’avons reconnu
A l’exacte déchirure
Où nos mains se parlaient
Sans même se toucher
Comme l’écriture d’un amour très secret
Sur l’astre nu du poème
Dont le corps s’est changé
En notre pain
Et le sang en notre vin
Nous l’avons reconnu
A l’exacte déchirure
Où nos mains se parlaient
Sans même se toucher
Comme l’écriture d’un amour très secret
Sur l’astre nu du poème
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