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samedi 12 septembre 2009










En 2001, quelques semaines après les attentats du 11 septembre, la communauté juive a célébré Soukkoth, la fête des moissons. Beaucoup l’ont fait en construisant une soukkah, une fragile cabane au toit de branchages, la plus vulnérable des habitations. Vulnérable dans le temps, puisqu’elle ne dure qu’une semaine chaque année. Vulnérable dans l’espace, puisque son toit doit être non seulement de feuilles mais suffisamment ajouré pour laisser filtrer la lumière des étoiles, le vent et les averses.
Dans nos prières du soir quotidiennes, alors que nous nous préparons à nous allonger dans la vulnérabilité du sommeil, nous supplions Dieu « d’étendre sur nous Sa soukkah de shalom – de paix et de sécurité ».
Pourquoi la prière demande-t-elle une soukkah de shalom plutôt qu’un temple ou une forteresse, ou un palais de shalom qui seraient sûrement plus sûrs et plus protecteurs ? Précisément parce que la soukkah est tellement vulnérable.
La majeure partie de notre vie est consacrée à rechercher la paix et la sécurité en construisant avec de l’acier, du béton, et de la solidité.
Il s’agit de savoir si nous voyons le monde essentiellement comme une propriété à contrôler et à délimiter par des murs et des barrières toujours plus hautes, plus épaisses et plus solides, ou si nous le voyons comme un tissu ouvert de compassion et de connexion, de soukkah ouverte à soukkah ouverte... Rendre visible cette simple vérité fait naître l’espoir. Nous devons étendre sur nous tous la soukkah de shalom.

Rabin Arthur Waskov








Sous la Parole vive

Ce n’est pas un socle que tu cherches

Le trône d’une vérité



Mais la Vérité en marche

Sans le sou

Sans même une pauvre pierre

Où reposer sa tête




















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