Plus le pain se fait rare, plus nous le partageons.
Le souffle de mes mots s’immisce dans le vent, les nuages, les trous. Je voudrais qu’il s’accroche aux plumes des outardes, à l’écorce des arbres, à la laine des champs, à la peau de la pierre.
Jean-Marc La Frenière
Tu ne cherches pas à déployer
Mais à extraire
Tu creuses d’abord l’humus
Le terreau
Puis la roche
Tu veux le minerai nu
Le soleil enfoui sous les mots
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire