Capturés par l’objet
Qu’ils ne quittent pas des mains
Prisonniers d’eux-mêmes
Cherchant à entendre encore au loin
L’écho de leurs voix
Incroyablement absents
Croyant posséder le monde
Quand ils n’ont pas encore franchi
Les rives de leur naissance
L’espace ténébreux
Qui les livrerait à la joie
"Il existe une race, voyez-vous, les hommes qui portent en eux un clochard en filigrane, ceux qu'un rien rend heureux, un merle sur l'herbe, des lichens sur un mur, une flaque de soleil sur un arbre, ceux qui vivent pleinement l'instant, ils sont immortels, c'est pour eux que j'écris."
Jean Sulivan
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