Il faut croire à la vie qui nous arrive. Qui est toujours déjà venue. Il n’y a rien à chercher. Qu’une longue attente à déposer. Et du cœur même de cette attente monte un cri. Déchirant les évidences. La joie comme un trésor tenu au bout des doigts. Un soleil qui respire. Transmutation de tout. Rien n’est séparé. Le ciel est la terre. Le corps est le souffle. La chair est l’âme. Une énergie subtile qui traverse, emporte tout, irradie.
JL
RESTER
dans ce qui reste
après le feu,
résidu, seule
racine du chant possible
José Angel Valente
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