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Il semble que soit venu le temps où s’accomplit ce retrait. Dans l’épaisseur d’une humanité aux prises avec elle-même et qui voudrait toujours avoir le dernier mot, tandis qu’il manque terriblement et que rien ni personne ne sauraient plus le proférer. Puisqu’il se tient dans le tremblement ténu et silencieux d’une clarté qui vient. Désormais nous n’avons plus d’autre site que celui de ce silence clamant aux portes d’un désert où pour de bon l’homme a rendez-vous avec lui-même, et au-dedans de lui avec infiniment plus que lui-même. Terre altérée  sans eau.

JL

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