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dimanche 20 novembre 2011


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Parfois c’est un seul mot qu’il faudrait trouver, retenir. Mais il ne vient jamais seul. Il est toujours accompagné, précédé ou suivi, d’une volée de compagnons que tu essaies d’apprivoiser. Jusqu’à ce que tu constates leur connivence. Alors tu vois en transparence le soleil qui les irradiait. 

Chaque jour la manne, neige au soleil. Comment se fait-il que tu en éprouves parfois une telle plénitude. Non parce que tu serais comblé de nourriture mais plutôt parce que tu as touché une fois encore à ce qui te manquait le plus : ce manque justement, que tu ne peux combler, mais à l’école duquel tu peux te mettre jour après jour, instant après instant ; exactement comme un oiseau se fie aux miettes de la lumière.

JL








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