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samedi 10 mars 2012

Chanter et penser sont les deux troncs voisins de l'acte poétique

Ils naissent de l'être et s'élèvent jusqu'à sa vérité.

Leur relation nous donne à méditer ce qu'Hölderlin chante des arbres de la forêt.

"Et les fûts voisins, tout le temps qu'ils sont debout, Demeurent inconnus l'un de l'autre."

Martin Heidegger
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Il faut revenir à la sensation concrète de son corps. A celle de l’esprit qui bat la chamade, n’arrivant jamais à se poser, ébouriffé de craintes, de peurs, de désirs sans cesse… 


Apaiser d’abord le corps, puis trouver pas à pas, par tâtonnement la jonction, le sourire intérieur, le cœur où s’apaisera à son tour le mental. 


Dès lors lui confier le mouvement, l’esprit vif, en alerte. Le corps devient le souple instrument qui laisse passer. 


Place au souffle, au fluide qui traverse, au silence d’une brise légère…


JL
















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