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J’approche du lieu indicible.
On n’est
jamais seul près du mystère.
Et pourtant la solitude s’épaissit.
Comment saisir
ce tourment ?
Même dans la main de Dieu les pensées sont solitaires et
têtues.
Jusqu’à la douce renonciation où elles ne sont plus que ballet silencieux ;
amitié privée
des mots mais non du chant.
Tempête balayant comme une pluie de soleil les
rives de l’âme.
JL
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