C’est à entrer vivants
Dans notre propre solitude
Les yeux grands ouverts
Le cœur labouré
Que la vie nous prépare
C’est pour cela qu’elle nous émonde
Qu’elle nous rend à nos terres nues
Elle nous apprend au cœur de
l’hiver
Comme un fruit mur
Comme un grain répandu
A laisser venir
La mort fraternelle
Nous préparant à désirer encore
Dans le feu de la nuit
La brûlure d’un amour
L'annonce silencieuse d’un printemps
L'annonce silencieuse d’un printemps
Jean Lavoué
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