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dimanche 26 octobre 2014

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Je me sens des tendances
De plus en plus pèlerines et dépouillées
Je peux rester une journée entière
A laisser s’ouvrir en moi le chemin
D’un poème de René Guy Cadou
J’y découvre des mondes insoupçonnés
De mains de feuilles de lampes d’épaules et de cris
J’entends surtout la voix qui parle à travers lui
Et je la reconnais comme mienne entre toutes
C’est la voix du pauvre du petit que la nuit précéda
C’est la voix oubliée de Celui que l’on mit en croix
La voix mendiante et orpheline de l’enfance transpercée
La voix du sang versé du fil d’amour qui s'est perdu
Le frôlement doux et ténu
                                           du souffle fraternel


Jean Lavoué
















































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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ainsi il aura fallu tout ce temps ...
Et tant de larmes versées comme des eaux de ruissellement vers la Source ....

Du dedans de la chair enfin montent les mots
Exaltation joyeuse ...
Mon âme exalte le Créateur ...

Tout simplement , si simplement
Créer , écrire son propre chant d'Unité avec la Vie ...
Le chant de l'âme
Le chant de l'Être ...

Jean Lavoué a dit…

Merci de votre accompagnement
et lecture attentive

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