Le poème vient à ton secours
Si tu oses t’y risquer
Avec ta vérité nue
Aussi vide qu’un verre à pied
A quoi bon tant d’orgueil
Si tu ne sais mendier
Les beautés de la terre
Boire le vin des nuits
Reposer silencieux
Comme une souche moussue
Ne fais pas tant le fier
Car toi tu le sais bien
Que tu n’en mènes pas large
Tout seul
Quand Il se tient au loin
Impénétrable et froid
Comme s’Il n’existait pas
Jean Lavoué
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