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samedi 1 novembre 2014

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Le poème ne sert peut-être
Qu’à détourner le regard
C’est le dessin du Christ
Sur le sol
Face aux accusateurs de la femme
Qu’ils enterrent en eux-mêmes
Oublieux tout autant de l’homme muet  
Au-dedans qui les regarde
C’est le geste insolite
Le chant qui s’élève
Le signe ouvrant la nuit
L’inconcevable jeunesse du cœur
La force de vie jaillissante
Toujours au-delà de nos prisons
Et de nos douleurs


Jean Lavoué




































































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1 commentaire:

Anonyme a dit…

L'écriture poétique de ce jour est très belle ...
Elle touche mon cœur...
Oui , Yeshoua en assise devant le peuple de nos idées lapidaires nous a offert une écriture de sable , de vent , de mouvement ...
Comme un tremblement d'un Infini Amour ...
Invitation à la grande noblesse de l'ouverture de la coupe du cœur envers la femme blessée et meurtrie ...Un cœur qui aime et qui comprend ..
Egalement une invitation pour tous ces hommes religieux bien trop légalistes , aux pensées et aux idées dures comme des pierres , à l'accueil de leur propre féminin intérieur tellement nié , blessé , meurtri ...
Merci Monsieur Lavoué ...
Votre écriture me fait penser ce soir à Asia Bibi ...
Cette jeune femme Pakistanaise condamnée à mort pour blasphème ...Combien son sort me touche ...
Vous pourriez peut être lui écrire quelques phrases de douceur et de poésie ...

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