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vendredi 14 novembre 2014

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J’aime ces petits gestes
Derrière le voile de l’absence
Ces signes à peine ébauchés                             
Si légers qu’on ne les voit pas
Ou seulement en passant
Comme par inadvertance
Tiens ce haïku ce matin
C’est la voix de Florence
A sa sœur bien-aimée
Mais pourquoi silencieuse
Ne tient-elle qu’à un fil
Oh l’oiseau sur le cœur
Oh les fenêtres ouvertes
Oh les chagrins scellés
Et nos mains si poreuses
Comme pots très fragiles
Et la lampe allumée


Jean Lavoué

































































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