Il
y a cet espace entre chaque mot
Et
ses compagnons de mystère
Il
y a ces césures inconnues
Dans
le blanc du poème
Ces
songes étranges dans les marges
Mais
il y a surtout ces longs silences
Où
s’abreuve le chant
Dans
les trouées de la patience
Ces
avancées sans carte ni chemin
Et
la voie nue qui se souvient
De
l’inconnu dont rien encore
N’a commencé à être dit
Jean Lavoué
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