Arrête-toi et regarde
Où plutôt laisse-toi regarder
Y a-t-il un endroit où ta vie te
contemple
Et t’aime et te comprend comme tu
ne l’as jamais été
Bien sûr ce n’est pas un
laboratoire central
Comme le disait en plaisantant un
chantre de ce lieu
Te laisserais-tu aller à dire que
c’est Dieu
Ce serait plutôt pour toi le bord
de la falaise
Ou bien une clairière dans la nuit
constellée
Une limpidité de l’âme une éclaircie
même quand il pleut
Aucun problème particulier à
résoudre
Nulle équation à mystère pas
d’énigme à te boucher les yeux
Mais jusqu’au bout des doigts cette
absolue tendresse
A te laisser tomber comme une
graine dans cet Ouvert
Sûr de l’appui du Silence qui te
relèverait
Jean Lavoué
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