Arbre en décembre oh mon frère
N’ajoute rien à tes jours
Tiens-toi immobile
Aère ton feuillage
Abreuve ton silence
Ne ferme pas ta porte
Ne ferme pas ta porte
Fais cortège à l’hiver
Regarde les oiseaux du ciel
Peins avec des gestes de patience
Seul ce que tu retires
Est socle où tu t’élances
Lumière entre tes ailes
Semence au pas fertile
Racines d’un printemps
Au jardin de ta joie
Jean Lavoué
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