C’est
physique quand tu écris
Tu
aimes à te tenir debout
Aussi
silencieux que l’arbre
Quand
il donne son fruit
Pas
de cordée aucune prise
Tu
laisses le vent soyeux
Murmurer
dans tes yeux
Tu
ouvres le cercle de tes branches
Tu
élargis la paume de ta voix
Tu
es ici dans le ciel ferme
Aussi
pauvre que généreux
En
toi les oiseaux se taisent
Leur
chant n’en finit pas
D’allumer
ses bourgeons
Jean Lavoué
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire