Pas de mots
Pour dire l’immensité du désastre
L’abîme au bord duquel l’humanité
chemine
Ce sanglant pèlerinage
Auquel ces faux prophètes nous lient
Nous sommes coptes nous sommes
juifs
Nous sommes Charlie
Qui arrêtera leur bras
Qui lavera leur crime
L’innocence de la mer en souligne l’effroi
Sa force affranchie
L’inhumaine dureté de leurs masques
ennemis
Nous sommes comme des enfants sur
la plage
Soudain saisis par le surgissement
d’un tsunami
Pas de Pâques cette fois
Mais cette douleur qui met nos
âmes à nu
Et cette marche avec nos frères
En cette impitoyable sortie
d’Egypte
Jean Lavoué
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