Les poètes ont leur printemps
Tu sais lorsque les mimosas
Tutoient le bleu du ciel
Quand l’aubépine blanche
Nous fait la courte échelle
Mais pourquoi dis pourquoi
Tant de barreaux rouillés
Tant de cris tant de haine
Encellulent souvent
Les bourgeons de leurs chants
Pourquoi tant de chagrins
Tant de larmes amères
Nouent de sombres sanglots
Les branches de leurs voix
Jean Lavoué
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