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dimanche 22 mars 2015

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Pourquoi toujours si seules les traces de son passage
Pourquoi si lumineux l’ouvert de son secret
Fais silence pour t’allier au rythme de son pas
Accorde-toi à la cantate du vaste ciel                      
Aux remuements de branches aux frôlements des ailes
Aux lentes saisons du feu dans les ramures de l’être
Hâte-toi tiens toi prêt prends du temps pour les signes       
Résiste avec patience accueille avec tendresse
Ne te crois pas perdu dans les sous-bois du jour
Tu ne fais qu’un avec sa nuit avec le feu avec l’absence
Avec l’instant avec la source avec l’éclat de sa présence
Cette clairière démunie ce printemps-là si près du cœur

Jean Lavoué











































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