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samedi 18 avril 2015

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Quand te tiendras-tu complice aux frontières
Quand cesseras-tu de marcher à contre-silence 
Et d’épouser des vents contraires
Quand te laisseras-tu gagner par le Soleil qui t’espère

Quand finiras-tu de te noyer dans chaque goutte de pluie 
Chaque perle de tristesse
Quand ne joueras-tu plus ta pauvreté sur des plaisirs éphémères
Quand laisseras-tu jaillir le Oui ce grand sourire de la terre

Quand planteras-tu des mots dont les feuillages laissent passer le mystère
Quand franchiras-tu les gués en contrebande avec le jour pour tout poème
Quand deviendras-tu ce chant relié de toutes tes forces aux lisières

Quand répondras-tu à l’appel de la sève
Quand goûteras-tu aux temps morts aux hivers
Quand ouvriras-tu des brèches vers la clarté
Quand offriras-tu tes failles à la lumière


Laisse-toi maintenant entrer dans la danse
Offre-toi cette chance
Que ta joie soit printanière
Que chaque instant libère tes volières


Jean Lavoué
















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