Nous
planterons des arbres jusqu’au bord du couchant
Et
nous communierons à la joie des lisières
Nous
lèverons un hymne tout au bout de la nuit
Un
orchestre végétal un printemps aux frontières
Nous
tendrons nos bourgeons nos branches fraternelles
Et
ferons taire les cris les illusions guerrières
De
ceux qui avaient cru assiéger l’infini
Les
mains rougies des crimes en son nom accomplis
D’un
bord à l’autre des cieux nous fêterons les noces
De la fugue divine au bras de cette terre
Et
cette paix légère tout au fond de nous-mêmes
Et croirons le soleil quand il se lèvera
Et croirons le soleil quand il se lèvera
Silence lumineux à l’aube de nos yeux
Jean Lavoué
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