Je connais des poètes
Qui chaque jour allument
Aux braises du silence
Des territoires sacrés
Je connais des poètes
Qui n’ont que leurs deux mains
Pour dire l’amour le vent
L’ardente gratuité
Je connais des poètes
Qui couvent la blessure
De leur enfance nue
De leurs épis sauvés
Je connais des poètes
Qui savent l’avenir
Et le courage qu’il faut
Pour le réinventer
Je connais des poètes
Dont le cœur est jardin
Que des oiseaux refont
A neuf chaque matin
Jean Lavoué
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