Tu
vas à l’amitié comme à une source
Tu
n’exclus nulle halte nulle trouée d’auberge
Nulle
révélation d’enfance
Tu
ne négliges ni la baie sauvage
Ni
l’auvent des talus ni l’ombre des peupliers
Tu
es là pour saluer la clarté qui s’offre
Tu
laisses venir à toi la sauge entrelacée
Le
soleil du bouton d’or
La
grêle fleurie des pommiers
Tu
te laisses volontiers surprendre
Par
l’abeille butinant les impatiences du coeur
Tu
ne te retournes pas
Tu
fais confiance au miel promis comme à la ruche
Ce
que tu as semé viendra à son heure
Tu
ne redresses pas le jour
Tu
ne corriges pas les tiges du verbe aimer
Jean Lavoué
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3 commentaires:
Jean
Chaque vers de ce poème me rejoint .
Certaines images ne peuvent me laisser indifférent. Merci
Chaque vers de ce poème me parle . Certaines images me rejoignent directement.
Chaque vers de ce poème me parle . Certaines images me rejoignent directement.
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