Peut-être qu’au fond
Ce chant qui nous sauve
C’est cet éclat de nuit
Ce puits en plein désert
Cette source venue des larmes
Ce serment noué au cœur
Ce serment noué au cœur
Cette pluie inespérée
Cette enfance confiée aux cieux
Un je t’aime qui n’en finit pas d’entrecroiser
nos pas
Ouvreur de chemins
Délivreur de danses
Désamorceur d’orages
Ce fleuve enfui dans les veines du temps
Cet océan d’amour et de silence
Cet estuaire dont il nous fait gardien
Jean Lavoué
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