En
si peu de temps nous voilà devenus voisins des astres
Prochains
de tous les autres habitants de la planète
Cultivateurs
d’inconnu
Et
si nous avions oublié le sol qui nous portait
L’humus
qui nous nourrissait
Nous
voici tout à coup réveillés d’un long rêve
Il
nous faut réapprendre ensemble
A
écouter la musique des étoiles
A
parler aux mousses et aux forêts
A
inviter l’aube et l’océan chez nous
A
cultiver humblement nos partitions potagères
A
consoler tendrement les cicatrices silencieuses
De
notre mère la Terre
Jean Lavoué
.
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