Nous étions princes poètes
marchands d’ivresse
Pourtant nous ne
promettions rien nous aimions rudement
Nous avions nos
carnets pour chacune des routes
Des cartes sans
indices pour nos chemins d’étoiles
Des toiles constellées
de vents et de nuages
Et des herbiers
vivants pour nos pistes sauvages
Nous étions côte à
côte une forêt en marche
Sentinelles avisées
compagnie aux frontières
Nous glanions dans les
prés l’espérance fraternelle
Nous tenant aux
lisières nous marchions pauvrement
L’intuition aux aguets
nous franchissions des blés
Le cœur bel astrolabe
et la joie crucifère
Nous cherchions des
vivants
Jean Lavoué
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