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dimanche 28 juin 2015

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Nous étions princes poètes marchands d’ivresse
Pourtant nous ne promettions rien nous aimions rudement
Nous avions nos carnets pour chacune des routes
Des cartes sans indices pour nos chemins d’étoiles
Des toiles constellées de vents et de nuages
Et des herbiers vivants pour nos pistes sauvages
Nous étions côte à côte une forêt en marche
Sentinelles avisées compagnie aux frontières
Nous glanions dans les prés l’espérance fraternelle
Nous tenant aux lisières nous marchions pauvrement
L’intuition aux aguets nous franchissions des blés
Le cœur bel astrolabe et la joie crucifère
Nous cherchions des vivants


Jean Lavoué








































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