Y aurait-il encore trace
dans les nuits du monde
De ce séisme sans nom
de cet événement inouï
Que nul jamais ne put circonscrire
Resterait-il la
moindre preuve de ce météorite
Quelque cratère
silencieux
Quelques pentes abruptes
désignant l’immense creux
Dont le vide sans
frontière nous aspire
Serions-nous encore
soulevés par ce tsunami
Dont la vague au
ralenti nous retourne
Par ce Souffle dont
personne ne se serait jamais remis
Entendrait-on encore
l’écho de cette déclaration de Vie
De cet amour dépouillé
de tout capable pourtant de nous soulever
Serait-il possible finalement
de croiser incognito les pas de cet homme
Semblable à nous
De ce prophète aux
mains d’azur
De ce poète absolu que
la mort n’arrêta pas
Et de sentir passer
sur nos visages l’éclat de son matin lumineux
Jean Lavoué
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