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lundi 7 septembre 2015

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Photo C Claire Barral



Inutile de forer à l'aveugle vers des mots inconnus
De ruminer en songe les cavalcades du soleil
De flairer dans les feux du sang le minerai de ta voix
Le poème est à ciel ouvert
Le vide t’illumine
Seule la pierre qui tremble dans ta main
Le vent coudoyant tes racines
Auront le juste poids des graminées
La légèreté de l’hirondelle
La gravité de ces ciels de printemps
Qui lancent sur ta feuille
Leurs danses d’aquarelle



Jean Lavoué






















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