C’est quand tu connais ton vide
Que tu ne cherches plus rien pour le combler
C’est quand tu te sais boiteux
Que ta marche se fait souveraine
C’est quand tu n’as plus de chemin
Que tu t’avances au large
Sans craindre les tempêtes
C’est quand tu n’espères plus
Que s’ouvre en toi la voie
De tous les possibles
C’est quand ta foi vacille
Que tu te sens porté par les ailes du vent
C’est quand tu te sais perdu
Que tu n’ignores plus ton lieu
Jean Lavoué
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