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mercredi 14 octobre 2015

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         Photo : Feeling absence




J’écris du lieu de ma blessure
Qui est aussi la tienne.

Pourquoi, lointaine, m’affranchis-tu
De tes doigts souverains
Mais non pas du silence
Ouvert où tu t’absentes,
Ni de l'espace nu
Posé sur mes matins.

Tu es la sauge,
Et sa corole vide qui purifie mes nuits  
L’horizon incendié où je ne te vois pas.

Tu es l’étoile toujours pointée vers moi
Que la cage de ma main
Pourtant ne saisit pas.

Courbant le feu de l’indicible,
Tu franchis sans tarder
Les marées de mon souffle.
Tu donnes chair à ta lumière
Belle figure au chant secret.


Jean Lavoué

















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1 commentaire:

Lise a dit…

Le matin
 
Vois tu ce tourbillon
Qui jamais ne se pose
Et toujours nous reprend,
 
Semblable au papillon
Aux pétales de roses
S'éparpillant au vent,
 
Dont le cœur est si dense
Et le feu si ardent
Qu'on pourrait se brûler,
 
S'il n'y avait ce Don
Qui toujours recommence
Sans jamais continuer.
 
Le matin est venu
Sur la pointe des pieds
Et a tout embrasé.

Lise

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