Que ta maison soit
familière
Aux oiseaux de
passage !
Qu’elle demeure
ouverte,
Accueillante aux vents
du large !
Que ses linteaux
soient marqués
De cicatrices
neuves !
N’oublie jamais
qu’elles furent pour toi
Croisées d'exode,
Levée d’écrou,
Blessures d’où
s’élançaient des ailes !
Que tu puisses y rêver
debout,
En pleine possession
de la lumière !
Oublieux des trésors
qui te possèdent,
Allégé de tes peurs,
Favorable aux amis,
Glaneur de vrai
chemin,
Dans la ferveur des
matins !
Jean Lavoué
.
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