Tes
peurs ne sont pas mes peurs,
Elles
sont trop lentes ou trop tardives
Et ne
sont plus monnayables
Sur les
comptoirs du temps.
Les jeux
sont faits !
Mais je
sais que je ne gagnerai pas contre elles
Tant que
ta nuit sera martelée de frontières,
Tes
rêves piétinés
Et les
promesses si mal tenues.
L’ennemi
c’est en nous qu’il prospère.
Comment
pactiserons-nous
Si nous
ne nous fions plus aux forces souterraines,
Et si
nous ne croyons plus qu’à l’autre bout de la nuit
S’ouvre
un chemin fraternel
Où toi
et moi sommes attendus,
Chacun selon son chant,
Pour un même matin ?
Chacun selon son chant,
Pour un même matin ?
Jean Lavoué
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