Qui se laisse prendre la main pour
écrire
Même s'il l'ignore encore
Reçoit un nom nouveau
Comme oiseau des tempêtes
Il l'entend résonner
Dans les remous de l'âme
Au-delà du vieil homme
Se tient l'arbre de vie
Dont chaque branche frémit
Au souffle de fin silence
Qui le prononce en secret
La pierre roule en lui
Non ce n’est pas le jardinier
Mais le vent de la parole
Qui fait ainsi trembler les mots
Celui qui se laisse écrire
Sait qu’il efface à mesure
L’horizon buté de la mort
Il se tient en ce vide
Toutes portes ouvertes
Toutes peurs visitées
Disciple du soleil
Il laisse aller le vent
Il n’est plus séparé.
Jean Lavoué
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