Printemps des lisières,
Les bourgeons du soleil
Percent la coque
De nos insomnies,
Nous arrachent
Au socle pétrifié de l’hiver,
Font voler en éclat
La dure écorce de nos peurs,
Creusent nos vases mortes
De sillons de lumière,
Nous invitent à être là simplement
Dans la joie ample de marcher,
Libèrent en nous
Mille chants d'oiseaux.
Nous invitent à être là simplement
Dans la joie ample de marcher,
Libèrent en nous
Mille chants d'oiseaux.
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