Le ciel s'engouffre par la fenêtre :
Tu vas jusqu'à toucher les nuages.
Te tenir debout dans cette chambre
d'hôpital,
Et marcher,
Te redonne le souffle et la vision du
large.
Tu dialogues avec les oiseaux de ta
race
Et tu n'as pas peur de l'espace qui
vient.
Tu es dans la compagnie des passants
qui te précèdent.
Tu ne fais aucune différence entre
absence et présence.
Tu reconnais simplement qu'écrire
invite à se lever,
Et tu t'en tiens à ce constat de
l'abandon et de l'Ouvert.
Tant de vies consumées qui n'ont pas
reconnu leur lieu
Tandis que, vulnérable avec tous,
D’invisibles fils de partout te
relient
À l'inconnu qui
t'embrasse et t'élargit.
Jean Lavoué, Le 20 mai 2017, hôpital du Scorff à Lorient
Photos JL, nuages à ma fenêtre hier matin, rives du Scorff hier après-midi
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