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dimanche 28 mai 2017

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VOILA


Je suis dans la clarté qui s’avance
Mes mains sont toutes pleines de désirs, le monde est beau.

Mes yeux ne se lassent pas de voir les arbres,
Les arbres si pleins d’espoir, les arbres si verts.

Un sentier ensoleillé s’en va à travers les mûriers
Je suis à la fenêtre de l’infirmerie.

Je ne sens pas l’odeur des médicaments,
Les œillets ont dû s’ouvrir quelque part.

Etre captif, là n’est pas la question,
Il s’agit de ne pas se rendre, voilà.


Nazim Hikmet, 1948


Merci Coline P. pour la transmission de ce poème si ajusté à ce que je vis ici…

Photo JL, prise de la fenêtre de ma chambre…































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2 commentaires:

Lise a dit…

En écho ces mots..

Ciel

Au coin d'une fenêtre
A l'angle d'un toit
Juste là.

J'aperçois de mon lit
Un carré de ciel bleu
Si petit.

En le fixant longtemps
J'y perçois pourtant
L'infini.

Et sa compagnie
Rayonne sur ma vie
Jusqu'ici.

Lise

Jean Lavoué a dit…

Merci Lise, de toute beauté et simplicité, et en toute résonance ! Belle journée à vous. Jean

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