Depuis ma chambre de verrière,
Je marche au cœur de la ville,
J'ai quitté pour un temps le Blavet,
Pour arpenter sans me hâter
Les quais hospitaliers du Scorff.
Je me sens de ce port d’Orient
Autant que de mes écluses,
De mes rives sauvages,
De mes courants, de mes rivières,
De mes silences de feuillages.
J'y entends le vent des amis,
J'y vois le feu des grands oiseaux du
large,
Leurs ballets somptueux,
La toile inattendue
Où s'embrasent nos jours.
Je n'ai rien à garder pour moi,
Aucun effort à faire,
Pour faire venir ce Chant,
Ce matin des hauts fonds
Dont nous sommes issus.
Pas de crainte pour ce qui surgit
Tant j'y sens le passage
D'une force de vie
Dont nous sommes le fruit.
Rien n'est sans importance,
Tout espace est béni,
Tout visage est lumière,
Quand nous sommes saisis.
Jean Lavoué
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1 commentaire:
"Respélido" ( réveil )
Au plus fort de l'hiver
Devenir se meurt
Devenir semeur.
Sève du Printemps
Fruit de l'été
Amoureusement dérobé
Chante, coule,
Rayonne
Ton Etre au monde.
Lise
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