Traduire

dimanche 4 mars 2018

.












Nuage qui me révèle
L’immensité du ciel
Où tu te déploies,

Comme pensées qui vagabondent
Je te laisse aller
Longeant les rives
De mon silence.

Tu lestes ma paix
D’un flamboiement léger,
Tu as partie liée
À mon repos.

Même les vases d’argile
Ne se soucient de toi,

La fraîcheur que tu m’offres
N’empêche pas la joie.

Les oiseaux blancs
Donnent au fleuve
Ses lueurs printanières.

Marcher est une danse
Accordée à l’espace
Ouvert entre tes bras.

Sous tes grands gestes ajourés
Les arbres ont des promesses
De clartés immédiates,

Le Blavet des reflets
Que ton ombre n’atteint pas.

Des flaques de lumière
Se jouent des pluies
Que tu laissas.

Entre le bleu et toi
J’accroche un mot,
Un seul,
Pour élargir la voie,

Tout être est un rameur
Dont l’estuaire est roi.


Jean Lavoué
Marchant au bord du Blavet, le 3 mars 2018

.

Aucun commentaire:

[URL=http://www.compteur.fr][IMG]https://www.compteur.fr/6s/1/6057.gif[/IMG][/URL]