Nuage qui me
révèle
L’immensité du
ciel
Où tu te
déploies,
Comme pensées
qui vagabondent
Je te laisse
aller
Longeant les
rives
De mon silence.
Tu lestes ma
paix
D’un
flamboiement léger,
Tu as partie
liée
À mon repos.
Même les vases
d’argile
Ne se soucient
de toi,
La fraîcheur
que tu m’offres
N’empêche pas
la joie.
Les oiseaux
blancs
Donnent au
fleuve
Ses lueurs
printanières.
Marcher est
une danse
Accordée à
l’espace
Ouvert entre
tes bras.
Sous tes
grands gestes ajourés
Les arbres ont
des promesses
De clartés
immédiates,
Le Blavet des
reflets
Que ton ombre
n’atteint pas.
Des flaques de
lumière
Se jouent des
pluies
Que tu laissas.
Entre le bleu
et toi
J’accroche un
mot,
Un seul,
Pour élargir
la voie,
Tout être est
un rameur
Dont
l’estuaire est roi.
Jean Lavoué
Marchant au
bord du Blavet, le 3 mars 2018
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire