Matin
sans fièvre
De
souffle et de clairière
Où
l’oiseau seul
Ecarte
tous les bruits
Les
printemps s’y prolongent
En
unique brasier
Toutes
sèves mêlées
Au
chant du même tronc
La
mort y est sans nom
Mais
possède un secret
Qui
nous fait croître unis
En
des mains fraternelles
Tous
ces visages en toi
Habités
par l’azur
Baptisent
les orées
D’absence
et de mystère
Tu
t'ouvres simplement
Là
criblé de silence
Poème
qui se propage
Sans
déflorer la nuit
Tous
sarments recueillis
La
lumière est sans larmes
Le
soleil n’a de cesse
D’y
vendanger ta vie
Jean Lavoué, 6 mai 2008
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