Toi qui tisses en secret
D’absence et
de présence
Ces
clairières du silence,
Toi qui te
tiens caché
Comme
empreinte de joie
Au feu de
l’éclaircie,
Toi qu’on ne
saisit pas
Pas plus
qu’on ne séduit
Mais qui
surgis sans bruit,
Toi qui a
tout donné
Jusqu’au
moindre soupir
Pour susciter
le Chant,
Et nous souffles ténus
Juste un moment
posés
Dans la paume
du temps,
Comment te
rendre grâce,
Sans cesser
de se taire
Comment
goûter l’instant,
Comment
partir plus loin
Quand tu es
de partout
Le Vivant,
l’Espéré,
Comment
t’imaginer
Autre que
sans visage
Toi sourire
incendié ?
Jean Lavoué
Poème de mon
repos, Hennebont, 11 juillet 2018
.
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