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jeudi 12 juillet 2018

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Toi qui tisses en secret
D’absence et de présence
Ces clairières du silence,

Toi qui te tiens caché
Comme empreinte de joie
Au feu de l’éclaircie,

Toi qu’on ne saisit pas
Pas plus qu’on ne séduit
Mais qui surgis sans bruit,

Toi qui a tout donné
Jusqu’au moindre soupir
Pour susciter le Chant,

Et nous souffles ténus
Juste un moment posés
Dans la paume du temps,

Comment te rendre grâce,
Sans cesser de se taire
Comment goûter l’instant, 

Comment partir plus loin
Quand tu es de partout
Le Vivant, l’Espéré,

Comment t’imaginer
Autre que sans visage
Toi sourire incendié ?


Jean Lavoué
Poème de mon repos, Hennebont, 11 juillet 2018



























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