Traduire

dimanche 8 juillet 2018

.

















Un seul mot sans musique
Peut murer à lui seul     
Les travées silencieuses
Où ton chant se dépose.

Tu l’entends tout de suite :
Le rythme n’est pas là ;
Beaucoup trop de pensées
Encombrent le passage.

Alors tu recommences,
Tu écartes les pierres
Jusqu’à ne plus savoir
Ce qu’elles cherchaient en toi :

Un aveu, un appel,
Une confirmation,
Cela que justement
Tu ne saurais donner.

C’est à ne pas savoir
Que tu saisis ces notes
Dont la volière en toi
Libère la clarté ;

C’est ainsi que tu trouves
Dans le puits des mystères
Des forces jeunes et nues,
Tant de tiges dressées.

Tu n’as plus à vouloir
Le pourquoi du poème,
Tu n’as qu’à te hisser
Sur la margelle du jour.


Jean Lavoué
Bois de La Chesnaie, le 30 juin 2018












.

Aucun commentaire:

[URL=http://www.compteur.fr][IMG]https://www.compteur.fr/6s/1/6057.gif[/IMG][/URL]