Un seul mot
sans musique
Peut murer à
lui seul
Les travées
silencieuses
Où ton chant
se dépose.
Tu l’entends
tout de suite :
Le rythme
n’est pas là ;
Beaucoup trop
de pensées
Encombrent le
passage.
Alors tu
recommences,
Tu écartes les
pierres
Jusqu’à ne
plus savoir
Ce qu’elles
cherchaient en toi :
Un aveu, un
appel,
Une confirmation,
Cela que
justement
Tu ne saurais
donner.
C’est à ne
pas savoir
Que tu saisis
ces notes
Dont la
volière en toi
Libère la
clarté ;
C’est ainsi
que tu trouves
Dans le puits
des mystères
Des forces
jeunes et nues,
Tant de tiges
dressées.
Tu n’as plus
à vouloir
Le pourquoi
du poème,
Tu n’as qu’à
te hisser
Sur la
margelle du jour.
Jean Lavoué
Bois de La
Chesnaie, le 30 juin 2018
.
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